le mythe du feu

Toutes les espèces animales sont dotées par la nature de moyens de protection divers : carapaces, piquants, fourrure, crocs, venins...
L'homme, lui, est dépourvu de tout. Les Grecs disaient que l'homme est l'animal le plus nu. Un jour, Prométhée est allé voler le feu aux dieux de l'Olympe, pour l'offrir aux hommes. Mais pourquoi ?
Epiméthée, le frère jumeau de Prométhée, était étourdi. Lors de la création des êtres vivants, il fut chargé de doter chaque espèce d'un ou plusieurs moyens de protection contre le froid, le chaud, l'humidité, les prédateurs...
Pour ce faire, il puisait ces «qualités» dans un grand sac. Aux hérissons il leur donna des piquants, pour les tortues une carapace, du venin pour les serpents et les scorpions, des plumes imperméables pour les canards, des griffes pour les ours, etc.
Quand arrive enfin le tour des hommes, le sac est complètement vide.
Lorsque Prométhée s'aperçoit de la bévue commise par son frère, il décide de procurer à l'homme une arme efficace contre tous les animaux, contre le froid, une arme utile pour préparer les aliments : le FEU.
Hélas, Prométhée a été puni pour ce vol, il a été condamné à se faire dévorer le foie par un aigle tous les jours. Sachant que le foie se régénère spontanément, je vous laisse imaginer son supplice...
Zeus décide de punir aussi l'espèce humaine en envoyant la première femme Pandore, qui épouse Epiméthée. Pandore est très curieuse. Les dieux lui ont confié une boîte en lui recommandant de ne pas l'ouvrir. Hélas, un jour Pandore ouvrit la boîte et répandit tous les maux sur la terre : la vieillesse, le travail, la maladie, le folie, le vice, la tromperie, la passion. Elle referma aussitôt la boîte, mais c'était trop tard, seule l'espérance y est restée !